Doit-on craindre un nouveau choc pétrolier en 2019 ?

L’économie mondiale est étroitement liée au cours du pétrole. En effet, quand l’Or noir recule, le cours des actions baisse. L’année 2019 a débuté avec une nette hausse des cours du pétrole. Il est donc intéressant de se demander si la situation actuelle laisse présager et craindre un nouveau choc pétrolier pour 2019. Nous vous donnons ici une analyse et des réponses à cette question d’actualité.

Le cours du pétrole ou les montagnes russes de l’économie mondiale

Versatile, instable, variable… Autant de mots et de synonymes qui décrivent le cours du pétrole depuis de nombreuses années. Liés à l’activité économique mondiale, aux problématiques, aux tensions géopolitiques et à la demande… les cours du pétrole sont repartis à la hausse en juin. Après avoir marqué une pause.

En effet, le 25 juin 2019, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a gagné 0,63 % à 65,31 dollars tandis que le baril américain de WTI a progressé de 0,14 % à 57,98 dollars. En cause, la géopolitique et les relations entretenues actuellement entre les Etats Unis et l’Iran.

Depuis 2014 et le grand plongeon qui a secoué l’économie mondiale, le cours du pétrole varie entre chute brutale, stabilité éphémère, puis rebond et rechute. De véritables montagnes russes qui laissent les économistes et les traders sur le qui-vive et en alerte. Le prix du baril étant étroitement lié à plusieurs facteurs, il est le reflet de la demande mondiale, mais aussi de la situation géopolitique entre les pays occidentaux et ceux du Golfe. Mais jusqu’ici, aucun signe alarmant pouvant laisser présager d’un choc pétrolier comme ce fut le cas en 1973 et 1979.

Crise pétrolière : un nouveau choc en 2019 ?

Des bouleversements technologiques et politiques qui déstabilisent les cours du pétrole

Le cours du pétrole subit aussi des fluctuations suite à des bouleversements technologiques. En effet, selon l’Agence Internationale de l’Energie, l’expansion du pétrole de schiste surtout aux Etats-Unis va s’intensifier. Elle va donc devenir plus importante et plus vigoureuse, ce qui impactera inévitablement le prix du baril de pétrole au cours des prochains mois et des prochaines années.

Par ailleurs, l’Opep (l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) et la Russie font aussi fluctuer le cours du pétrole. Bien que la Russie ne fasse pas partie de cette organisation, elle joue un rôle capital dans les négociations entre les pays exportateurs de pétrole. En décembre dernier, l’Opep s’était réunie à Vienne en Autriche alors qu’elle était en pleine crise. Les prix du pétrole avaient chuté, le Qatar avait quitté l’organisation, Donald Trump faisait pression sur l’Arabie Saoudite pour un maintien de ses prix à un niveau bas. Mais quelques pays membres comme le Venezuela (en pleine crise aussi), l’Iran et la Libye ne voulaient pas réduire leur production.
C’est alors que Vladimir Poutine le présider de la Russie est arrivé avec une solution toute trouvée : réduire la production pétrolière Russe, à condition que l’Iran puisse continuer ses pompages.

Depuis, la Russie qui ne coopérait pas du tout avec l’Opep s’est positionnée comme un partenaire indispensable de cette coalition et a un impact direct sur le prix des barils de pétrole. Là encore, pas de grande crise en vue, même si l’Arabie Saoudite qui pendant des décennies avaient pour plus proche allié les Etats Unis, se retrouve aujourd’hui avec un second allié de taille qui est la Russie. La période semble plutôt à la recherche de solutions pour ne pas déstabiliser l’économie mondiale. Donc là encore, il n’y a à priori pas de choc pétrolier en vue pour l’année 2019.

Des prix prédéterminés pour 2019

En 2019, le cours du pétrole ne devrait pas connaître de grandes fluctuations. Les estimations recueillies par l’agence Bloomberg (Bloomberg News est une agence de presse américaine du groupe Bloomberg LP, spécialisée dans l’économie et la finance) auprès d’une trentaine de banques et instituts misent sur un baril de Brent qui oscille entre 53 et 85 dollars, avec un consensus à 70 dollars.

Par ailleurs, des contrats « futurs » ont été signés. Ces contrats s’engagent sur un prix prédéterminé du baril de pétrole avec un cours limité à plus ou moins 55 dollars le baril de Brent. Ce qui implique peu de risques de subir un nouveau choc pétrolier. Par ailleurs, le prix du baril de Brent fixé à 55 dollars serait plutôt bénéfique pour la croissance économique mondiale.

L’heure semble donc plutôt à la recherche d’une stabilité qu’à la guerre économique et au choc pétrolier. Selon certains économistes, ces contrats « futures » induisent une inflation modérée au cours des prochains mois. Cette situation serait donc bénéfique et positive pour le pouvoir d’achat des ménages, car un prix du pétrole plus bas profite à un plus grand nombre de consommateurs dans le monde.

Pour conclure cet article :

Un choc pétrolier en 2019 ? Soyez donc rassurés, la crise pétrolière ne devrait pas pointer le bout de son nez en 2019. Tous les économistes et les instituts économiques s’accordent à dire que cela est très peu probable. Ce qui est plutôt rassurant et bon pour le trading. C’est d’ailleurs le bon moment pour vous lancer dans une formation de trader en choisissant le programme adapté à votre besoin. Découvrez nos offres de formation en cliquant sur ce lien : https://www.alti-trading.fr/formations-et-services/

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