tokyo stock exchange

5 faits FASCINANTS sur le TSE (Tokyo Stock Exchange)

Transcription

Bonjour LES TRADERS RENTABLES et bienvenue dans ce nouvel épisode du TOP ALTI. Aujourd’hui, au XXIe siècle, quand nous parlons de finance, nous tournons plus facilement notre regard vers les États-Unis ou même vers la célébrissime City de Londres. Mais pourtant les marchés occidentaux ne sont pas les seuls. Du côté du Levant, des Bourses se développent depuis des siècles avec comme phare le Tokyo Stock Exchange. C’est simple, cette Bourse située en plein cœur de la capitale japonaise, est devenue en à peine deux siècles le symbole de la puissance économique du pays. Elle se hisse dorénavant à la hauteur des plus importantes Bourses mondiales. Nous vous proposons de découvrir cinq infos, et plus encore, sur l’institution financière incontournable de toute l’Asie. C’est parti !

Le Tokyo Stock Exchange, c’est le plus gros marché d’actions asiatique. On le surnomme parfois TSE, mais il est aussi appelé Bourse de Tokyo, ou encore Kabutochō, du nom du quartier où il se trouve. Avec ses 2 410 actions cotées, il est considéré comme la troisième,
voire la deuxième plus importante place boursière mondiale, juste derrière le NASDAQ et le New York Stock Exchange. La Bourse tokyoïte ouvre cependant ses portes près de cent ans après son homologue américain, le 15 mai 1878. Ensuite, en 1943, elle est combinée à dix autres marchés boursiers et prend le nom de Nippon Shōken Torihikijo ou Marché boursier japonais, et finit par reprendre son nom original après la Seconde Guerre mondiale. En 1988, le TSE abandonne son bâtiment historique, érigé en 1931, pour installer son parquet en plein cœur de Tokyo. 121 ans plus tard, le plancher est fermé en avril 1999 et tous les échanges se font
désormais de façon électronique. La Bourse de Tokyo connaît une croissance exponentielle depuis les années ‘70 et ‘80, soutenue par celle de l’économie japonaise. Le Monde diplomatique parle déjà en 1976 d’un exemple à suivre, “rivale annoncée de Wall Street”. L’Histoire confirme 44 ans plus tard. En mars 2020, la capitalisation boursière des titres de l’institution représente 5 100 milliards de dollars (4 360 milliards d’euros). Environ 3 000 milliards de yens (24,2 milliards d’euros) de titres s’y échangent en moyenne chaque jour.

Mais pour suivre et assumer une telle cadence, il faut que tous les équipements et instruments soient fiables à 100 %.

Une panne historique

Car l’innovation technique ne garantit pas une constante sérénité. Le 1er octobre 2020, le TSE a subi l’un des plus graves incidents de l’histoire de la finance japonaise. Les échanges sont interrompus toute la journée à cause d’un problème technique. A peine 30 minutes avant l’ouverture, une perturbation de la transmission des informations du marché rend toute transaction impossible. Les responsables tentent pendant des heures de régler le problème, mais rien ne marche. Toutes les opérations sont suspendues jusqu’au lendemain.

Fait rarissime, les opérateurs du TSE précisent à ce moment-là qu’une défaillance a empêché que le dispositif de secours de prendre la relève du matériel défectueux. Toute une partie de l’équipement informatique est alors remplacée en moins de 24 heures. Il faut remonter de plusieurs années pour retrouver la trace d’un tel incident technique, même si les échanges avaient déjà été brièvement perturbés en 2018. C’est l’année 2005 qui nous intéresse. Pour la même raison, les échanges avaient été stoppés toute une matinée.
Même s’il n’y a pas eu beaucoup d’accidents depuis la mise en place des installations actuelles en 1999, ils sont souvent mal vécus par les responsables du TSE, car la Bourse nippone affiche de grandes ambitions.

Son objectif est notamment de devenir incontournable et incontesté dans toute l’Asie, avant de concurrencer les places financières fortes occidentales…

Co Créatrice d’une Bourse en Birmanie

En 2015, la Bourse de Tokyo et la maison de courtage japonaise Daiwa Securities décident de venir en aide à la Birmanie pour y créer une Bourse, la première du pays. Le but est alors de donner un coup de pouce aux investissements des deux nations, et d’asseoir l’influence du TSE en Asie. A peine un an plus tard, en mars 2016, la Bourse de Rangoon, la capitale birmane, ouvre ses portes.
Lors de la toute première ouverture, le volume est de 112 845 titres échangés, donnant en valeur 3,498 milliards de kyats, soit un peu plus de 2,6 millions d’euros. First Myanmar Investment, l’une des plus grosses sociétés d’investissements de toute la Birmanie, est à
l’époque la première et la seule société cotée de cette nouvelle Bourse. Son fondateur, l’homme d’affaires Serge Pun, parle alors d’un “jour historique”. La capitalisation boursière de la firme est alors de 727,88 milliards de kyats, soit environ 539 millions d’euros.

C’est l’un des exemples récents qui montrent que la Bourse de la capitale japonaise cherche à étendre son influence…

Une histoire de fusions

Depuis maintenant sept ans, la Bourse de Tokyo en abrite en réalité deux. En effet, en 2013, le TSE et l’Osaka Securities Exchange, deux des principales bourses japonaises se mettent d’accord pour fusionner. L’objectif de cette fusion de marchés est à l’époque de renforcer leur compétitivité face aux autres marchés asiatiques. Mais aussi de créer une Bourse capable de rivaliser durablement avec le New York Stock Exchange. Aujourd’hui, cette nouvelle entité se nomme le Japan Exchange Group (ou JPX). Ce n’est pas la première fois que l’institution tokyoïte cherche à se rapprocher de ses partenaires – voire rivaux – asiatiques. Toujours dans le but de préserver son statut de première place financière de la région. Le cas le plus frappant est sans doute celui du Singapore Exchange, dans lequel le TSE prend des parts (à hauteur de 257 millions d’euros) en 2007.

Une stratégie presque expansionniste que le groupe financier poursuit à coups de rachats, partenariats et fusions, toujours dans l’objectif de croître. Dernier épisode en date, en février 2019, le JPX officialise une nouvelle fusion avec TOCOM (ou Commodity Exchange), spécialisé dans les matières premières.

Mais peu importe la taille qu’elle obtient, la Bourse de Tokyo ne cherche pas à se déraciner totalement…

Ouverte au public

Contrairement à son homologue new-yorkais, qui est fermé au public depuis le 11 septembre 2001, le Tokyo Stock Exchange se visite toujours, excepté en ces temps de crise sanitaire. D’ordinaire, il est possible de faire une visite guidée en anglais de toute la place boursière, et même d’observer la cloche cérémonielle qui signalait autrefois l’ouverture de la Bourse, et donc des transactions.
Les visiteurs peuvent, s’ils le désirent, faire quelques jeux interactifs, notamment des simulations d’échanges boursiers sur ordinateur. Touristes et curieux peuvent donc se mesurer au quotidien rigoureux des courtiers et savoir s’ils ont oui ou non l’étoffe des meilleurs traders. C’est une superbe opportunité pour les amateurs de la finance qui veulent découvrir l’envers du décor, car l’entrée est gratuite.

Mais il est difficile de parler de la Bourse de Tokyo sans évoquer son indice phare…

Un indice phare : le Nikkei 225

L’indice principal de la Bourse de Tokyo est le Nikkei 225. C’est l’abréviation de Nihon Keizai Shinbun : du nom du journal économique qui publie l’indice. Cet indice, né le 16 mai 1949, regroupe aujourd’hui 225 sociétés et est plus ou moins l’équivalent du Dow Jones américain. Ses sociétés sont réparties dans divers secteurs, comme l’industrie électronique, l’automobile, l’alimentation ou encore la banque. Les firmes les plus célèbres sont notamment Honda, Nikon, Pioneer, Canon, Panasonic ou encore Sony. Le Nikkei 225 connaît rapidement une forte croissance et une très forte attractivité, jusqu’à atteindre son record historique le 29 décembre 1989 à près de 39 000 points. Mais c’est 24 ans plus tard, en 2013, qu’il réalise sa meilleure performance en augmentant de 57 % après l’arrivée au pouvoir du premier ministre Shinzō Abe. Depuis, d’autres indices boursiers ont émergé et sont cotés à la Bourse de Tokyo : comme
le Nikkei 300, le Nikkei 500 ou encore le Topix.

Conclusion

La Bourse de Tokyo, ou Tokyo Stock Exchange est devenue depuis sa création il y a plus d’un siècle l’une des places boursières les plus importantes du monde. Malgré quelques couacs techniques, le TSE se perfectionne et ne cesse de croître, à l’image de son indice phare, le Nikkei 225, qui a enchaîné huit hausses consécutives. Après avoir installé et assuré sa domination sur la finance asiatique, la Bourse tokyoïte cherche désormais à regarder le NYSE et le NASDAQ droit dans les yeux.

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